C'est par passion que je vous rédige cet article (même si j'ai C/C ce que j'avais déjà écrit avant, ailleurs...)
Fiche technique | Nom japonais: Wanda to Kyozō (ワンダと巨像)
Développeur: Team Ico
Date de sortie Jap: 27 Octobre 2005
Date de sortie Fr: 17 Février 2006
Genre: Action / aventure / réflexion
Plateformes: PS2 et PS3
Directeur: Fumito Ueda
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Histoire
Une longue épopée attend Wander. Le voyage est long, et ce n'est que le début. Accompagné de sa fidèle jument, Agro, il gravit les montagnes et traverse le territoire désert. A ses côtés, le corps sans vie d'une jeune femme git sur le dos du cheval. Le but est simple et complexe à la fois: la ressusciter.
Loin, très loin, dans ces contrées sauvages, se trouve un temple. Voilà l'entrée qui se dresse devant notre héros. Il n'y a plus qu'à traverser ce pont, au-dessus du désert, ce pont immense, pour l'atteindre enfin. L'entrée du temple est vaste, décoré de seize statues encastrées dans des alcôves. Plus il avance, et plus il remarque cet autel, tout au bout du temple. Les colombes s'envolent à son approche, il dépose le corps de Mono et retire le linceul.
"Ce lieu... est né de la résonance des points d'intersection...
Ce sont des souvenirs abandonnés au néant, gravés dans la pierre.
Sang, jeunes pousses, ciel... et celui qui sait contrôler les êtres issus de la lumière...
Dans ce monde, il est dit que celui qui le désire peut faire revenir l'âme des morts...
Mais il est formellement interdit d'entrer sur ces terres."
Par derrière, des ombres approchent Wander. Il dégaine une épée lumineuse, et celles-ci s'évaporent, laissant place à une voix venue d'ailleurs. Des rayons de lumière s'échappent du plafond. Wander range son épée pendant que l'entité s'adresse à lui. Le dénommé Dormin est celui qui contrôle l'âme des morts. Il peut ramener l'âme de Mono, mais pas sans l'aide de l'épée de Wander. Celui-ci devra détruire les seize colosses disséminés aux quatre coins du territoire interdit.
L'aventure ne fait que commencer...
Mon avis
Ce jeu n'aura de cesse de me filer des frissons à chaque fois que j'en parle, à chaque fois que j'écoute l'OST... Magnifique OST, cela dit en passant. Un chef d'oeuvre vidéo ludique que je recommande aux plus courageux. Car bien qu'épique, Shadow of the Colossus n'en reste pas moins un jeu difficile. Sans regarder la soluce, vous pouvez facilement atteindre plus d'une centaine d'heures de jeu pour trouver comment abattre chaque Colosse. Chacun a son point faible qu'il vous faut trouver en exploitant le monde qui vous entoure.
Le fond scénaristique est aussi le point fort du jeu, où il n'y a ni vrai méchant, ni vrai gentil. Où la vie et la mort ne sont séparés que par une mince frontière.
Je pense que chaque personne qui a fini ce jeu fait partie d'une "secte", où les théories vont bon train. Mais quel plaisir, toujours, de parler de la symbolique des Colosses, de la quête de Wanda, et d'autres éléments que je ne citerai pas au risque de spoiler la fin. Comme beaucoup d'autres jeux, il est malvenu de spoiler la fin de Shadow of the Colossus, car cela gâcherait le plaisir d'éliminer 16 Colosses à la sueur de son front.
J'ai ragé, pour chaque Colosse. J'ai balancé ma manette, ragé comme jamais, fait de longues pauses allant jusqu'à 6 mois pour me remettre de ma rage. Mais je l'ai fini, j'en suis venue à bout et n'en suis pas déçue. Car je peux le dire, ce jeu est mon jeu préféré. Ce jeu peut être le meilleur jeu de tous les temps.
Une passion allant même jusqu'à la création d'un
site amateur, que j'ai fait durant ma pause d'un mois. Je vous autorise à aller le voir si vous voulez en savoir plus sur ce jeu. Il n'est pas complet car je n'ai pas joué à l'autre opus de la Team Ico.